Surprendre l'envol. Sentir le dénouement des errances et se laisser filer si loin du noeud gordien.
Enfin respirer l'abandon de la servitude. Donner le ciel au vent puissant du coeur.
Fondre le plomb des Alchimies laborieuses.
Quitter l'antre brumeuse des creusets maléfiques et s'offir ainsi à l'oubli final des sentes trop touffues et des vallées obscures, que la mort hante trop.
Jouer avec le Soleil d'Hiver.
Jouer avec la lumière nouvelle du Temps.
Jouer avec les feuilles ultimes et l'étrange arrangement des troncs.
Jouer avec l'envie. Avec le désir d'impatience. Avec les présences. Avec les absences.
Jouer avec le manque.
Il est un temps de la quète honorante et du port Haut. Il est un temps trop ancien, que les spectres visitent, ainsi traînant leurs chaînes.
Il est un temps perclu de trop. Un temps longuement distillé dans l'Alambic irisé du chercheur d'Or. Un temps d'autre Ere.
Un Temps fini. Enfin, un temps. L'étang au ciel d'Hiver.
S'ébrouer calme et infiniment tranquille.
Il est parfois le souffle chaud du désert. Il est parfois l'onde lente des sables. Les mots incertains. Les mots surs. Le coeur calmé de ses maux d'errance. Le coeur à port. Et l'escale si tendre au Voyage.
Bonté donnée à sa Vérité.
Des Labyrinthes il me souvient d'infinies nuits. Tant d'élans sans accueil. Tant d'ancres jetées au silence que font les morts.
Des Labyrinthes je m'absous.
Des Labyrinthes que ces jours me libèrent. Il est un Temps de liberté. Il est un temps de Volonté.
Le temps glacé des Labyrinthes a rejoint sa Source.
Les mots me font Ressurection. Les mots me sont en amitié. Les mots qui étreignent ma Terre, et le Soleil et Tout.
Et le Tout. Et voilà bien seulement notre Espérance.
Que soit la fin des Labyrinthes.