Hier, au soir à Melun, c'était la "présentation de saison culturelle", à l'Escale. L'ancienne Salle des Fêtes issue des années 70, mise à niveau comme on dit, et qui offre aujourd'hui aux usagers du territoire culturel du grand Melun, un équipement scénique, et polyvalent, adapté aux usages diversifiés des besoins d'un large public.
A l'issue du film de présentation de la saison (et dont j'ai pleinement pu apprécié les citations bienvenues, Gide, Hugo, Camus, Vilar .. pardon pour d'autres dont ma mémoire a omis ici les noms mais pas les mots, et qui sont en mon coeur et depuis toujours ...), et donc en coda de cette vidéo ma chère Claire et, néanmoins chère collègue, a lu, et avec beaucoup de prestance et d'émotion, un extrait d'un texte de Robin Renucci, dédié bien heureusement, au théâtre et plus encore à la Culture. C'est à dire à l'Education. Sans laquelle, rappelons-le, il serait illusoire de revendiquer un temps soit peu une réponse aux problématiques contemporaines sociétales.
Comme l'a fait remarquer ma collègue, ce texte est écrit en Alexandrins. C'est à dire, peut-être, une forme des plus abouties de l'écriture poétique. Qu'elle soit rimée, ou pas. C'est un peu, comme certaines formes d'écriture musicale. Ecrire, parler, s'exprimer en Alexandrins est assez inné. La force que cette métrique donne à la Pensée reste extraordinaire.
J'avais eu le bonheur de croiser Robin Renucci à Noirlac, en octobre 2011, lors de la clôture du Colloque consacré à l'Ecriture des Territoires au XXIème siècle. J'en garde un souvenir précieux, comme quelques lignes de poésie venues de ce lieu magique et intemporel, emblématique du patrimoine, et que la volonté politique et l'intuition humaine ont su offrir à la création contemporaine et aux rencontres de ceux qui en sont les bienveillants apôtres.
Vers 3.15 et quelques de la vidéo ...