Vient de l'italien, dilettante,
celui qui se délecte... Ce mot masculin identifie un passionné de musique, et plus généralement d'art. Par extension, il va s'appliquer à toute personne qui n'envisagerait toute chose
que d'un point de vue esthétique, et avec un certain septicisme général. Dans un forme plus commune de langage, le dilettante c'est quelqu'un qui ne fait les choses "qu'en amateur", il s'oppose
en cela au professionnel... et donc, par extension, le dilettante ne manifeste que peu d'intérêt et de motivation pour les taches qu'il exécute. C'est donc, finalement, une personne peu
interéssante...
C'est assez curieux de voir comment on passe d'une définition plutôt valorisante, ancrée dans l'espace artistique et intellectuel, à une identification basse de la personne, qu'il serait presque bon alors de ne pas fréquenter...
Aujourd'hui, le temps ne semble plus être celui des amateurs éclairés ou même des amateurs tout court. Tout doit être "pro". Faute de quoi...
L'évolution technologique n'est sans doute pas étrangère à cela, néanmoins elle n'explique ou ne justifie pas tout. Je considère cette "dérive" somme toute assez "dégénérative", elle fait de plus en plus ressembler l'homme à la machine, laquelle n'est au demeurant qu'un outil au service de la pensée. Malheureusement cette dernière est de "mieux en mieux" formatée pour se plier aux exigences d'un système, lequel n'a aucunement pour objectif l'épanouissement personnel de l'individu.
à suivre...
C'est assez curieux de voir comment on passe d'une définition plutôt valorisante, ancrée dans l'espace artistique et intellectuel, à une identification basse de la personne, qu'il serait presque bon alors de ne pas fréquenter...
Aujourd'hui, le temps ne semble plus être celui des amateurs éclairés ou même des amateurs tout court. Tout doit être "pro". Faute de quoi...
L'évolution technologique n'est sans doute pas étrangère à cela, néanmoins elle n'explique ou ne justifie pas tout. Je considère cette "dérive" somme toute assez "dégénérative", elle fait de plus en plus ressembler l'homme à la machine, laquelle n'est au demeurant qu'un outil au service de la pensée. Malheureusement cette dernière est de "mieux en mieux" formatée pour se plier aux exigences d'un système, lequel n'a aucunement pour objectif l'épanouissement personnel de l'individu.
à suivre...