l’atelier mort
les machines en silence, et la tristesse
des exclus,
un ennui qui tisse la toile
de l’ombre et de l’oubli, des longs jours accrochés
à la fenêtre embuée,
les longs jours, et après...
Viendra l’hiver, la fête au loin, abandonnée
à la rampante, et vicieuse misère
l’an nouveau, attendu, espéré
comme le Sauveur, le fils et puis ressuscité d’entre les morts,
croire encore et savoir,
savoir que la nuit donne l’aube, pâle blancheur déposée
contre les mauvais rêves.
Ami, tu sauras donner le jour à l’aube,
tu sauras relancer les mécaniques froides, et les froids calculs.
Ami-e, je te donne ces mots
car je ne sais rien d’autre,
Vois le ciel, simplement d’être bleu
et dis-toi, que tu aimes.