Le jour donné de la délivrance
Et l'heure bleue
comme la mer qui borde ta frontière
sonne au ciel
L'heure attendue de l'aube
intime et frémissante et nue de toutes peurs
Oublieuse de la nuit
L'heure offerte à l'homme que tu aimes
ma belle lumière
tes mots filent les liens vierges et ténus
tendre écheveau
de mon temps retrouvé
J’aime à tendre le voyage
comme la laine tisse la mémoire des muses
tendre l’attente
telle la corde trace la flèche
au coeur
Poser l’errance en terme
laisser venir la lame
de la houle apaisée, enfin et sans regret.
Offrir ce soir
si doux de sa lenteur aimante
à ton âme
Fontainebleau 6 août 2006