Il tombe un soir de décembre sur la ville où je suis. J’ai en moi une souffrance qui me ceint le coeur et m’enlève méthodiquement tout avenir.
L’angoisse.
Le silence. Le silence me tue peu à peu. Il me fore la tête.
J’attends toujours des mots qui ne viennent pas. Qui peut-être ne viendront pas. Des mots écrits ou des mots dits. Sans jeu de maux.
Le silence est venu sur moi comme une ombre pernicieuse. Elle m’isole et m’emprisonne de ses contours mouvants.
Le silence est une arme de guerre. Une forme de la torture.
Il y avait dans cette vie un chemin partagé. De lumière. Un chemin difficile et parfois troublant. Un chemin tortueux. Quelquefois boueux. La foi préservait le chemin.
Où est la foi. Qu’est devenu le sacré.
Où est le beau. Enfoui peut-être. En attente de résurrection. Ou bien du Purgatoire.
Je n’ai jamais cessé de croire. Je n’ai jamais oublié de remercier la vie.
Je n’ai pas mérité la répudiation.
L’angoisse.
Le silence. Le silence me tue peu à peu. Il me fore la tête.
J’attends toujours des mots qui ne viennent pas. Qui peut-être ne viendront pas. Des mots écrits ou des mots dits. Sans jeu de maux.
Le silence est venu sur moi comme une ombre pernicieuse. Elle m’isole et m’emprisonne de ses contours mouvants.
Le silence est une arme de guerre. Une forme de la torture.
Il y avait dans cette vie un chemin partagé. De lumière. Un chemin difficile et parfois troublant. Un chemin tortueux. Quelquefois boueux. La foi préservait le chemin.
Où est la foi. Qu’est devenu le sacré.
Où est le beau. Enfoui peut-être. En attente de résurrection. Ou bien du Purgatoire.
Je n’ai jamais cessé de croire. Je n’ai jamais oublié de remercier la vie.
Je n’ai pas mérité la répudiation.
L’au-delà.
Plus tard je vais te retrouver, Berthe, plus tard.
Je le sais bien.