Mon corps est tel un paillasson posé au seuil, d’un Bonheur. Avant d’entrer, on s’essuie les pieds et l’âme,
et je sens en moi descendre tout ce que l’on veut ôter de soi. Avant l’extase. Alors mon corps absorbe, il ingère, il souffre et se tord. Il geint et grogne. Il ne peut vomir, car il se doit de
purifier les anges. Il se doit d’être alchimiste.
“Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or.”
écrivait le poète.
Et toi, enfin tu peux entrer. Dans le temple édifié de ta modernité.
Mais que m’importe. Je te suis serviteur pour ta quête d’ Ether. Je te suis dévoué, mais pas dévot.
J’aspire à renaître, bientôt, en toi. Car il n’est d’autre écrin. Je connais les clés du Temple et je les garde en moi, comme une fleur de vie, cousue à mon coeur.
J’aspire à la vie nouvelle, qui contient toutes les vies.
J’aspire à l’au-delà de ta vie trop aisée, de ta vie trop offerte. Je connais ton Ciel, ton Azur et la mer, celle-là même qui gonfle l’Ailleurs, le mot de tes rêves.
Le visiteur des rêves m’a visité. Il m’a dit les mots et les images, il m’a dit, en vérité.
Le visiteur des rêves m’a donné la clef.
J’écris l’histoire, seul, en attendant. Certains auraient dit “Godot”... Mais je sais. La foi est un présent donné.
Mon aube vient.
Je l’aime.
“Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or.”
écrivait le poète.
Et toi, enfin tu peux entrer. Dans le temple édifié de ta modernité.
Mais que m’importe. Je te suis serviteur pour ta quête d’ Ether. Je te suis dévoué, mais pas dévot.
J’aspire à renaître, bientôt, en toi. Car il n’est d’autre écrin. Je connais les clés du Temple et je les garde en moi, comme une fleur de vie, cousue à mon coeur.
J’aspire à la vie nouvelle, qui contient toutes les vies.
J’aspire à l’au-delà de ta vie trop aisée, de ta vie trop offerte. Je connais ton Ciel, ton Azur et la mer, celle-là même qui gonfle l’Ailleurs, le mot de tes rêves.
Le visiteur des rêves m’a visité. Il m’a dit les mots et les images, il m’a dit, en vérité.
Le visiteur des rêves m’a donné la clef.
J’écris l’histoire, seul, en attendant. Certains auraient dit “Godot”... Mais je sais. La foi est un présent donné.
Mon aube vient.
Robert
Schumann
Chants de l'Aube [Gesange der frühe Op 133]
Chants de l'Aube [Gesange der frühe Op 133]
La fin de la partition,
se perdre... peu... à ... peu...