Cette semaine, Berthe, le musée est fermé pour travaux. il se peut d'ailleurs que le chantier se poursuive bien au-delà de la
programmation initiale. Alors toi, Berthe, tu te languis un peu. Point de visiteurs et de visiteuses, point d'enfants, et point de sourires tendres. C'est vrai, Berthe, tu t'ennuies. Mais ne soit
pas triste, Berthe n'est jamais triste car Berthe a fait jaillir la vie, Berthe a donné la vie nouvelle, Berthe a aimé. Elle aime encore.
Tu sais Berthe, parfois la souffrance est si forte que les dernières résistances cèdent. Et puis, quelquefois aussi la souffrance antérieure, la souffrance de l'Autre te vient en écho, et tu la prends, terrible, immense et monumentale, tu la vis fort et elle te submerge, tant et tant que tu ne peux plus tenir, tu as si mal en toi, si mal de l'autre, si mal en mémoire que tu voudrais partir pour lui donner la paix. Si l'on aime, Berthe, si l'on aime on a mal, on a toujours mal de l'Autre, même dans sa Joie.
Tu sais Berthe, les chemins d'automne sont trompeurs. Ils arborent leurs sentes rougeoyantes, leurs harmonies trop jaunes, leurs longues lignes d' Or. Mais ils ont su aussi, tenter, le voyageur. Lui, qui s'en revenait de bien vile besogne, d'une tache si basse que tu ne la sais point. Mais en son coeur tu étais. Alors il te parlait, bien que le Temps fut autre.
J'ai cru savoir, Berthe, qu'une exposition temporaire se montait. A l'étage. C'est bien, Berthe, il est bien que la modernité flirte avec ton Histoire. Il est bien berthe, que l'ange te dépose quelques fragments d'Après.
Tu sais Berthe, parfois la souffrance est si forte que les dernières résistances cèdent. Et puis, quelquefois aussi la souffrance antérieure, la souffrance de l'Autre te vient en écho, et tu la prends, terrible, immense et monumentale, tu la vis fort et elle te submerge, tant et tant que tu ne peux plus tenir, tu as si mal en toi, si mal de l'autre, si mal en mémoire que tu voudrais partir pour lui donner la paix. Si l'on aime, Berthe, si l'on aime on a mal, on a toujours mal de l'Autre, même dans sa Joie.
Tu sais Berthe, les chemins d'automne sont trompeurs. Ils arborent leurs sentes rougeoyantes, leurs harmonies trop jaunes, leurs longues lignes d' Or. Mais ils ont su aussi, tenter, le voyageur. Lui, qui s'en revenait de bien vile besogne, d'une tache si basse que tu ne la sais point. Mais en son coeur tu étais. Alors il te parlait, bien que le Temps fut autre.
J'ai cru savoir, Berthe, qu'une exposition temporaire se montait. A l'étage. C'est bien, Berthe, il est bien que la modernité flirte avec ton Histoire. Il est bien berthe, que l'ange te dépose quelques fragments d'Après.