Je crois bien, Berthe, je crois bien que "La fol Histoire" a
repris du service. Il est vrai qu'elle était, depuis trop bien longtemps en sommeil, et l'un de ces sommeils trop mauvais, qui enlisent l'histoire, justement, Berthe. Qui enlisent l'histoire. Je
la sens qui revient, Berthe, je perçois déjà les mots, les phrases rondes et qui se couchent, dans le lit blanc et vierge, de la page.Ainsi, nue et venant à tes doigts, elle offre à tes yeux
impatients, à tes rêves trop tus, à tes élans brisés, elle offre à ton coeur nu, son histoire, la Fol histoire justement, la Fol.
Et d'autres mots viendront. Les mots ne viennent que si le coeur les porte.
Et toi, Berthe, et toi? Tu vois déambuler en ce lieu de mémoire, mais aussi en ce lieu d'à-venir, tu vois déambuler les hommes déguisés, mais pas ceux que tu connais. Ceux que tu connais, où sont-ils? Sans doute un peu plus loin, quelque part, chez-eux... Ceux qui sont là, en ces jours de fureur, ceux qui sont là brisent ton repos. Mais ton repos est d' à-venir, mais ils ne le savent pas.
"Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font".
Je sais, Berthe, je sais que bientôt, en ce temps si proche que je le sens en moi, tu vas quitter ce Lieu, Berthe, tu vas quitter ces lieux. Changer d'ère, disait l'archéologue, changer d'aire. Pour calculer une aire, Berthe et tu le sais, il faut jouer avec les Intégrales, tu te souviens Berthe, ce signe élancé, captivant, de la mathématique. Et bien, Berthe, tu es ce signe, venu de mon Antiquité, pour me donner la voie. La voix.
Aucune ligne, Berthe, aucune page et aucun livre de l'homme, n'est écrit de hasard.
Que ton jour soit doux, Berthe, que ton jour soit doux. Je veille à ton Eternité.
Et d'autres mots viendront. Les mots ne viennent que si le coeur les porte.
Et toi, Berthe, et toi? Tu vois déambuler en ce lieu de mémoire, mais aussi en ce lieu d'à-venir, tu vois déambuler les hommes déguisés, mais pas ceux que tu connais. Ceux que tu connais, où sont-ils? Sans doute un peu plus loin, quelque part, chez-eux... Ceux qui sont là, en ces jours de fureur, ceux qui sont là brisent ton repos. Mais ton repos est d' à-venir, mais ils ne le savent pas.
"Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font".
Je sais, Berthe, je sais que bientôt, en ce temps si proche que je le sens en moi, tu vas quitter ce Lieu, Berthe, tu vas quitter ces lieux. Changer d'ère, disait l'archéologue, changer d'aire. Pour calculer une aire, Berthe et tu le sais, il faut jouer avec les Intégrales, tu te souviens Berthe, ce signe élancé, captivant, de la mathématique. Et bien, Berthe, tu es ce signe, venu de mon Antiquité, pour me donner la voie. La voix.
Aucune ligne, Berthe, aucune page et aucun livre de l'homme, n'est écrit de hasard.
Que ton jour soit doux, Berthe, que ton jour soit doux. Je veille à ton Eternité.