le temps cogne mais la douleur étouffe la connaisance
la langue des volcans ne vient pas de la terre
le ciel parcourt l'horizon résonnant et la lumière
n'est plus que lueur incertaine se consummant au fond d'un trou
l'abandon frappe à la tête des hommes et les femmes grises courbées prient
la mémoire s'écroule et l'amour se dilue dans la boue rosée et toute chargée d'acier
la terre avale la vie sans avenirs et le silence vient refermer
les fosses de l'oubli
------------------------------------------------------------------------
des volutes nouvelles
crachent le nouvel homme nu
la femme d'outre-rouge s'en est allée
ta couleur sera blanc
le soleil sera blanc
la nuit sera claire et le matin d'Or
inlassablement
-------------------------------------------------------------------------
mes doigts poussent le sel
et la mer qui va mourir
vient s'éteindre à mon poignet tendu
le chemin luit au loin
étrangement l'horizon de pluie s'accroche
au ciel d'hier encor
fatigué la nuit vient le sommeil
le calme océan se vétit d'argent pareil
et ce sable endolori crache ses morts rouges
--------------------------------------------------------------------------
L'éphémère luit
sans bruit doucement dans le jour qui s'attriste
les âmes vont
et leurs bruissements font
comme une pâle musique lente et triste
qui passe et fuit
la langue des volcans ne vient pas de la terre
le ciel parcourt l'horizon résonnant et la lumière
n'est plus que lueur incertaine se consummant au fond d'un trou
l'abandon frappe à la tête des hommes et les femmes grises courbées prient
la mémoire s'écroule et l'amour se dilue dans la boue rosée et toute chargée d'acier
la terre avale la vie sans avenirs et le silence vient refermer
les fosses de l'oubli
Michel BERTHELOT - 1991
------------------------------------------------------------------------
des volutes nouvelles
crachent le nouvel homme nu
la femme d'outre-rouge s'en est allée
ta couleur sera blanc
le soleil sera blanc
la nuit sera claire et le matin d'Or
inlassablement
Michel BERTHELOT - 04/01/1991
-------------------------------------------------------------------------
mes doigts poussent le sel
et la mer qui va mourir
vient s'éteindre à mon poignet tendu
le chemin luit au loin
étrangement l'horizon de pluie s'accroche
au ciel d'hier encor
fatigué la nuit vient le sommeil
le calme océan se vétit d'argent pareil
et ce sable endolori crache ses morts rouges
Michel BERTHELOT - 04/01/1991
--------------------------------------------------------------------------
L'éphémère luit
sans bruit doucement dans le jour qui s'attriste
les âmes vont
et leurs bruissements font
comme une pâle musique lente et triste
qui passe et fuit
Michel BERTHELOT - Date indéterminée