Je vous attendrai
ici, dans ma nuit traversée parfois de si longs chants,
que l’ange, déjà traçait,
Je vous attendrai certain,
de votre main offerte,
Je vous attendrai là, dénué de toute peur,
d’amertume et de haine,
Je vous attendrai fort, depuis la fin des Temps, oui depuis la Fin des temps
vous savez, celle que vous m’avez donnée en lecture, il y a bien longtemps, le Livre,
Je me souviens de tout,
vous savez je me souviens de Tout, les mots dits
les silences
les postures appuyées, les regards si pressants, les yeux aimants le coeur à court,
Je me souviens de tout,
le froid, les chemins de l’hiver, inconnus mais si ordinaires aux pas lents, à la gomme banale,
et de la dure pudeur qu’il faut oser, le sang qui vient à la tête,
Je me souviens de tout,
de votre bouche ouverte, de votre sein menu, si précieux, si tendu
Je me souviens de tout,
de votre souffle court, de vos yeux, de vos mains, frêles, apeurées, idéales
Je me souviens d’avoir,
d’un seul instant d’un seul, perçu la Joie, l’Horizon, l’Infini
le Ciel blanc de l’hiver offert,
Depuis ce temps dédié,
je ne vis que pour vous
je ne respire que pour vous
je ne traverse la nuit que pour vous
je ne m’éveille au nouveau jour
que pour vous
Je ne marche que pour vous
je ne cours que pour vous
je ne m’essouffle que pour vous
Je ne crains que pour vous
Je ne m’invente que pour vous
Je ne m’étonne que pour vous
et je donne à mes rêves
la lisière effleurée de votre éternité
Vous êtes
au-delà de la forme, au-delà de la ligne
au-delà du désir
au-delà du plaisir, trop vil qu’il n’est en vérité,
au-delà des reflets, changeants au ciel trompeur,
au-delà de manières, au-delà des empreintes
Vous êtes,
une si simple femme, au coeur saignant aux yeux tristes, un si simple femme,
et unique souci.
Je vous offre ces mots, qui vous attendent, vous qui le savez.
Michel BERTHELOT - 31 octobre 2009
ici, dans ma nuit traversée parfois de si longs chants,
que l’ange, déjà traçait,
Je vous attendrai certain,
de votre main offerte,
Je vous attendrai là, dénué de toute peur,
d’amertume et de haine,
Je vous attendrai fort, depuis la fin des Temps, oui depuis la Fin des temps
vous savez, celle que vous m’avez donnée en lecture, il y a bien longtemps, le Livre,
Je me souviens de tout,
vous savez je me souviens de Tout, les mots dits
les silences
les postures appuyées, les regards si pressants, les yeux aimants le coeur à court,
Je me souviens de tout,
le froid, les chemins de l’hiver, inconnus mais si ordinaires aux pas lents, à la gomme banale,
et de la dure pudeur qu’il faut oser, le sang qui vient à la tête,
Je me souviens de tout,
de votre bouche ouverte, de votre sein menu, si précieux, si tendu
Je me souviens de tout,
de votre souffle court, de vos yeux, de vos mains, frêles, apeurées, idéales
Je me souviens d’avoir,
d’un seul instant d’un seul, perçu la Joie, l’Horizon, l’Infini
le Ciel blanc de l’hiver offert,
Depuis ce temps dédié,
je ne vis que pour vous
je ne respire que pour vous
je ne traverse la nuit que pour vous
je ne m’éveille au nouveau jour
que pour vous
Je ne marche que pour vous
je ne cours que pour vous
je ne m’essouffle que pour vous
Je ne crains que pour vous
Je ne m’invente que pour vous
Je ne m’étonne que pour vous
et je donne à mes rêves
la lisière effleurée de votre éternité
Vous êtes
au-delà de la forme, au-delà de la ligne
au-delà du désir
au-delà du plaisir, trop vil qu’il n’est en vérité,
au-delà des reflets, changeants au ciel trompeur,
au-delà de manières, au-delà des empreintes
Vous êtes,
une si simple femme, au coeur saignant aux yeux tristes, un si simple femme,
et unique souci.
Je vous offre ces mots, qui vous attendent, vous qui le savez.
Michel BERTHELOT - 31 octobre 2009