Les visages... ] accrochent à nos regards l’Histoire de ce Monde où la nuit est blanche.
Le jour alors s’allonge jusqu’à la mer.
Le sable et le ciel tissent la lumière.
Le vent pousse l’écume, et la crête blanche des ondes brise la côte.
Les masques portent la mémoire de ce Temps comme l’empreinte éternisée du Bonheur.
L’onde sourde aux tempes.
Pourtant, le crâne encore, peine aux cris lointains...
La mer, étale, comme l’ amour gronde et roule ... mais ?... qui oserait trancher le sommeil .
Comme dans un miroir, nous regardons...
Les choeurs, encore, incertains , lointaine psalmodie dont le sens aurait fuit...
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© Marie Claude Mignonneau
Tête enceinte - Gypse
Les mots ont pris visage. Dans les nuits blanches, passées ou à venir, nos regards écrivent à l’encre des soirs, ces mondes probables en histoire. Le sable se mélange aux mots et l’idée y met
l’ange. Ce sable que l’on jette dans les yeux des enfants afin qu’ils les ferment pour rejoindre les rêves. Cette poussière du bout du jour se cueille vers la mer, au rivage des pierres de gypse
léché par l’eau et la lumière.
De l’ extrême du songe croît le fragment d’autre part.
L’humanité en visages, emprunte au souvenir du bonheur éternel l’empreinte du passage que l’on doit démasquer. Chaque chemin humain s’inscrit dans la mémoire, laisse trace de vie et façonne l’amour. Il est comme un sommeil qui tisse un peu plus haut la trame de morceaux qui font de curieux liens. Si en voyant ceux-ci on reconnaît les siens peut-être peut-on sentir qu’il n’est qu’un seul chemin.
Les hommes qui s’entendent ouvrent le coeur aux choeurs délivrés de la langue qui ne disait plus bien le goût pour le silence. Il reste une musique.
De l’ extrême du songe croît le fragment d’autre part.
L’humanité en visages, emprunte au souvenir du bonheur éternel l’empreinte du passage que l’on doit démasquer. Chaque chemin humain s’inscrit dans la mémoire, laisse trace de vie et façonne l’amour. Il est comme un sommeil qui tisse un peu plus haut la trame de morceaux qui font de curieux liens. Si en voyant ceux-ci on reconnaît les siens peut-être peut-on sentir qu’il n’est qu’un seul chemin.
Les hommes qui s’entendent ouvrent le coeur aux choeurs délivrés de la langue qui ne disait plus bien le goût pour le silence. Il reste une musique.
M-C.MIGNONNEAU