Le ciel délie la mer
trop idéal
acier, et minérale,
du temps, bien trop lent
des visiteurs.
Le ciel s’attache au blanc
de l’oiseau,
signes d’ailes
saignant la lumière écrue
du Sauveur.
L’ange nouveau porte paroles,
autres et pures
comme sur sa toile l’artiste traçait
la ligne,
simple d’un sein
Si lourd, de la mère attendue.
Les croisées ouvrent à la joie ténue,
venue de l’abysse,
Comme ce silence est de promesse.
Les grandes pierres gardent les mots tenus,
au secret.
Le messager s’affaire, aux milles taches des couleurs,
du vent d’été.
Aux frontons mystérieux
des cathédrales,
perlent les larmes de Celui-là même,
qui pardonne.
Les marches lentes, portent l’Ici.