Partir
s’en aller loin, très loin
Bien plus loin
qu’ailleurs
Là ou l’herbe pousse
verte et souple, sur sa terre signée
des labours ancestraux
des hivers
des neiges noires
quand l’oeil vert de l’amour
vole au temps, sa mort lente
et ses os blancs
et ce silence
Oui, ce silence accroché aux frontières ténébreuses
de lamort
s’en aller loin, très loin
Bien plus loin
qu’ailleurs
Là ou l’herbe pousse
verte et souple, sur sa terre signée
des labours ancestraux
des hivers
des neiges noires
quand l’oeil vert de l’amour
vole au temps, sa mort lente
et ses os blancs
et ce silence
Oui, ce silence accroché aux frontières ténébreuses
de lamort