Je te prendrai doucement
comme on vole un nuage, au ciel consentant
et très ému
Je te prendrai doucement
comme un jour de printemps, juste clair
à l’envie de ta vie
aux envies de nous, simples
Ma liberté
je te sais si offerte et si nue, fragile encore
et comme vierge, la mère debout toujours et face au temps
qui va son temps
Je te prendrai pudique
et solitaire, venue à ma douleur comme à l’évidence
immigrée, en terre capitale
Je te prendrai en pleine lumière,
et dans le vent, qui chasse le trop gris
des rancunes
Ma tendre
et sucrée fleur aux blés promise
Je te prendrai comme un chemin bien chaud
qui s’ouvre au promeneur, au voyageur fantôme
des antiques ballades
à ma quête en solitaire, à mon cri
Dans ce jardin des âmes, et des corps et de mots
tu seras
Ma belle et si prenante amie, ta main je la prends
Et j’écris
J’écris pour toi
si fière et sauvage
aux rêves et voluptés sans contraintes
aux nuits d’amante, aux aubes maternelles
J’écris pour toi
que je suis
librement libéré, des chaînes ancestrales
féodales, et trop amères
de l'idole
comme on vole un nuage, au ciel consentant
et très ému
Je te prendrai doucement
comme un jour de printemps, juste clair
à l’envie de ta vie
aux envies de nous, simples
Ma liberté
je te sais si offerte et si nue, fragile encore
et comme vierge, la mère debout toujours et face au temps
qui va son temps
Je te prendrai pudique
et solitaire, venue à ma douleur comme à l’évidence
immigrée, en terre capitale
Je te prendrai en pleine lumière,
et dans le vent, qui chasse le trop gris
des rancunes
Ma tendre
et sucrée fleur aux blés promise
Je te prendrai comme un chemin bien chaud
qui s’ouvre au promeneur, au voyageur fantôme
des antiques ballades
à ma quête en solitaire, à mon cri
Dans ce jardin des âmes, et des corps et de mots
tu seras
Ma belle et si prenante amie, ta main je la prends
Et j’écris
J’écris pour toi
si fière et sauvage
aux rêves et voluptés sans contraintes
aux nuits d’amante, aux aubes maternelles
J’écris pour toi
que je suis
librement libéré, des chaînes ancestrales
féodales, et trop amères
de l'idole