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Mon amie le vent noir se lève en terre de liberté. Où-es tu mon ange serein? Je reste en cette ville aux échos barbares et qui pourtant sait si bien écrire sa Liberté. Je me languis de toi sur ma couche trop austère et même si mes mots te portent à moi ma peau s'ennuie de ta peau si douce. Alors j'écoute notre vieux Bach et il me chante un peu de toi, mon coeur. Je sais que le Voyage nourrit ton âme, et l'âme mon amie est notre garde-fou. Sans doute. Mais le fou mon amie... Quelle vérité saccage sa nuit permanente? Quel étrange sourire trace infiniment sur  sa lèvre folle un pâle écho de nos rêves? Est-ce ainsi en sacrifices qu'il nous regarde passer, ainsi que quelques fantômes égarés, dans le dédale insoupçonné des grands édifices en brique rouge.

Mon amie, je te vois quelque part, un peu plus loin. Tu sens le vent du soir caresser tes seins tendus à la nuit offerte. L'étoffe légère à peine esquive au regard la ligne volubile de ces langueurs amoureuses, et qui te vont si bien. Il me plaît tant parfois de m'y rendre servile. Et me laisser pendre à ce gibet si délicieux.

Mon amie, le monde s'ébroue. Il viendra la lumière des sables. Mon vieux Rousseau...

 

J'ai tant besoin de Musique. Mon amie. De Musique. Sans elle... il serait mieux de mourir et d'en finir  enfin, avec l'ennui.

Je sais tant que tu comprends cette vérité de l'âme.

Moi, je vais retrouver la nuit de cette ville aux fantômes hagards, monstres déambulants infiniment et sans autres fin que l'aube, enfin l'aube qui met fin pour un jour, à la nuit de tes cohortes muettes.

 

 

Tag(s) : #Notre écriture
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