les feuilles craquent
le chemin est connu avec chiens et gens polis
le ciel est clair l’air pique le coeur
la marche est tranquille
presque lente et qui se pose
parfois au sifflement de l’oiseau
le soir déjà se tend
pas très loin se tient l’Ange
route de,
les pas sont en mémoire
mais le poète au-delà de l’instant
porte loin son silence
quelques mots échangés avec les rencontres imprévues
mots simples de bienvenue
au soir qui vient
et puis la route simple
tranquille aisée que l’on connaît si bien
et les villages heureux
d’aimer tout simplement la vie
et puis, enfin feuler à l’esprit de l’Ange
prendre la sente de l’éclair,
celui qui vient la nuit, de rien, ou plutôt de l’amour,
c’est idiot, mais c’est ça.
Le Temps glisse au poète, quelques mots et c’est tout.
L’Ange s’en est allé, vers de lointains Éthers.
Retour en ville, lumières posées en reconnaissance,
Mais,
en chaque regard croisé, il y a tes yeux
en chaque sourire accroché, il y a tes lèvres sublimes,
en chaque geste posé, il y a le trait.
Chaque coin de Ville porte loin le regard de ma belle, trop occupée ces temps,
pour sentir mon pas sur les feuilles tombées.
C’est alors que je sens en moi glisser,
les mots du poète,
les mots qui portent vie d’être en amour,
amour simplement offert à ma pauvre chair,
les mots qui ont le temps, tout juste le temps de l’éternité,
vous savez “elle est retrouvée”...
Michel BERTHELOT 11 - 2009
le chemin est connu avec chiens et gens polis
le ciel est clair l’air pique le coeur
la marche est tranquille
presque lente et qui se pose
parfois au sifflement de l’oiseau
le soir déjà se tend
pas très loin se tient l’Ange
route de,
les pas sont en mémoire
mais le poète au-delà de l’instant
porte loin son silence
quelques mots échangés avec les rencontres imprévues
mots simples de bienvenue
au soir qui vient
et puis la route simple
tranquille aisée que l’on connaît si bien
et les villages heureux
d’aimer tout simplement la vie
et puis, enfin feuler à l’esprit de l’Ange
prendre la sente de l’éclair,
celui qui vient la nuit, de rien, ou plutôt de l’amour,
c’est idiot, mais c’est ça.
Le Temps glisse au poète, quelques mots et c’est tout.
L’Ange s’en est allé, vers de lointains Éthers.
Retour en ville, lumières posées en reconnaissance,
Mais,
en chaque regard croisé, il y a tes yeux
en chaque sourire accroché, il y a tes lèvres sublimes,
en chaque geste posé, il y a le trait.
Chaque coin de Ville porte loin le regard de ma belle, trop occupée ces temps,
pour sentir mon pas sur les feuilles tombées.
C’est alors que je sens en moi glisser,
les mots du poète,
les mots qui portent vie d’être en amour,
amour simplement offert à ma pauvre chair,
les mots qui ont le temps, tout juste le temps de l’éternité,
vous savez “elle est retrouvée”...
Michel BERTHELOT 11 - 2009