Élégies per questa donna 1. Ton corps est l'écrin nu de mes rêves et ma nuit s'assoife à l'absence cruelle 2. J'ai engagé ma vie dans la lumière ambrée de tes lèvres et mon jour s'assèche à l'ombre de midi 3. J'ai peuplé mon sable de l'écho feutré de...
Lire la suitefeuillets de l'apres
Feuillets N° 6
l’écran étroit des murs lance la langue blanche des momies. la vie erre à l’angle croisé des tubulures. L’instant murmure au temps un gazouillis de palette abandonnée quand l’oeuvre, enfin respire. Les pas incertains de la lumière marquent au ciel un...
Lire la suiteLacrimosa
LACRIMOSA Lacrimosa : Choeur Lacrimosa] que ce jour où les arbres feront cendres Lacrimosa] que ce jour où la voix fera silence Lacrimosa] que ce jour où l’Amour fera feint et laissera le vers forer le coeur, Lacrimosa] que ce jour où l’idée fera vaine,...
Lire la suiteNormandie
Les volets clos sur la mer. Les pas cherchent dans la traîne du sable mouillé le regard qui attend. Le jour d’hiver est blanc et mon oeil balbutie aux portes de l’infini. Ce monde a comme une odeur d’inquiétude qui s’attarde aux façades mortes d’une autre...
Lire la suiteFeuillets N° 5
Je t’aime pour la tendresse et pour l’attente pour le soleil d’automne et pour la lune qui finit un jour par se donner en croissant Je t’aime pour le silence infini de l’amour pour mes mains et tes mains et pour tes seins qui dessinent sans fin mes rêves...
Lire la suiteFeuillets N° 4
L'amour Décline le temps Ouvre le silence des amants Et tourne le futur À l'envers de la mémoire Par delà l'épaisseur du mal à fuir Le soir s'accroche à ta peau Et baigne la ville Étrangère Tu vas et viens dans ce monde esseulé Bouffi d'ennui Parsemé...
Lire la suiteFeuillets N° 3
La mémoire s'est accrochée à mon sommeil dans ma nuit rien n'était plus des figures défilaient aux frontières du vide les voix s'étaient tues et il planait en bout d'espoir un brouillard au fond de l'oeil léchant la gelée blanche je ne reconnais plus...
Lire la suiteFeuillets N° 2
le temps cogne mais la douleur étouffe la connaisance la langue des volcans ne vient pas de la terre le ciel parcourt l'horizon résonnant et la lumière n'est plus que lueur incertaine se consummant au fond d'un trou l'abandon frappe à la tête des hommes...
Lire la suiteFeuillets N° 1
Fenêtres à peine croisées Sur la moiteur du jour qui fuit Sons vagues et lointains Perçus dans le brouillard confus de la pensée en demi-sommeil Bruits inconnus à la mémoire de l'homme En recherche de l'oubli que fait la nuit Mais l'amour veille à peindre...
Lire la suiteLes Feuillets de l'après

Je vais mettre en ligne sur ces pages, au fil des mois, des textes anciens, pour la plupart écris manuellement ou à la machine mécanique... Il n'est pas interdit de penser que lors de la frappe en ligne des corrections soient toujours possibles... Pour...
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