Il n'est pas nouveau mais j'ai envie de citer ici ce petit extrait des "Chants de la Vie", long poème écrit en 1997 et
faisant partie du recueil des Chants - Chants de la Nuit, Chants de la Vie, Chants de la Mer, Chants du Grand
Silence.
Dans ma maison tu viendras,
il y a une chambre pour toi, simple,
blanche,
avec un grand lit pour éveiller tes rêves,
avec un bout de ciel à la croisée,
et le croissant de nuit pour veiller sur la lune,
et des murs nus pour écrire à la nuit,
et des draps bleus pour l’amour,
et l’amour pour écrire à la vie,
et tes cheveux pour tisser ma toile,
et les formes de ton corps pour voyager dans l’infini, et l’infini pour te garder,
enfin.
Et puis cet autre extrait,
Si je t’ai rêvée dans la vie,
ce n’était que pour t’attendre.
Je t’ai attendue, pour être le Rêve.
Michel BERTHELOT - Chants de la Vie, extraits 1997
Voici un texte plus récent, finalisé tout dernièrement, mais dont la genèse est ancienne ( avril 2003 ) et que je vous livre maintenant.
laisser
les yeux dessiner le silence
ton silence en harmonie
à la lente lumière
des étangs
laisser
les mains écrire l'infinité
des choses posées
à la lisière
du chant
de la nuit laisser
le vaste sel mouiller la vague
à la dentelle enveloppée
du regard
laisser le souffle lent du jour
naviguer lentement le long des mots [désert]
laisser
comme si lointains les mots éprouvent la douleur
l'onde allumer la crête si souvent à coeur
l'océan miroir de cette lune
lente lande à venir sous mes yeux attachés
Michel BERTHELOT - Novembre 2009
Dans ma maison tu viendras,
il y a une chambre pour toi, simple,
blanche,
avec un grand lit pour éveiller tes rêves,
avec un bout de ciel à la croisée,
et le croissant de nuit pour veiller sur la lune,
et des murs nus pour écrire à la nuit,
et des draps bleus pour l’amour,
et l’amour pour écrire à la vie,
et tes cheveux pour tisser ma toile,
et les formes de ton corps pour voyager dans l’infini, et l’infini pour te garder,
enfin.
Et puis cet autre extrait,
Si je t’ai rêvée dans la vie,
ce n’était que pour t’attendre.
Je t’ai attendue, pour être le Rêve.
Michel BERTHELOT - Chants de la Vie, extraits 1997
Voici un texte plus récent, finalisé tout dernièrement, mais dont la genèse est ancienne ( avril 2003 ) et que je vous livre maintenant.
laisser
les yeux dessiner le silence
ton silence en harmonie
à la lente lumière
des étangs
laisser
les mains écrire l'infinité
des choses posées
à la lisière
du chant
de la nuit laisser
le vaste sel mouiller la vague
à la dentelle enveloppée
du regard
laisser le souffle lent du jour
naviguer lentement le long des mots [désert]
laisser
comme si lointains les mots éprouvent la douleur
l'onde allumer la crête si souvent à coeur
l'océan miroir de cette lune
lente lande à venir sous mes yeux attachés
Michel BERTHELOT - Novembre 2009