j’écris souvent pour te parler un peu, capturer ton esprit quelques instants à peine, si furtifs et puis, il s’enfuie vite vers de lentes errances, mes mots me restent au coeur comme les hauts murs de ma douleur, j’écris parfois pour la lumière captée...
Lire la suiteParoles d'aube (4)
Je crois fort et c'est ainsi que je traverse le terrible silence. Je crois et je sens glisser en moi l'esquisse tout juste posée de la modernité. La modernité, telle une forme de Re-connaissance. Reconnaître. [ " Le couple heureux qui se reconnaît dans...
Lire la suiteParoles d'aube (3)
la lumière viendra quand la nuit se retire l’homme y sera nu et son coeur vierge de toutes peurs la lumière viendra la vie sera les anges sonneront le jour nouveau Croire est un présent fait en à-venir bravons le désert et traversons les sables chauds...
Lire la suiteFeuillets N° 10
J’ai en coeur la ligne tendre esquissée, d’une source qui se découvre, pudique encore, juste jaillie des abysses de la terre, une source qui vient caresser mes yeux, Un souffle encore inconnu qui joue avec mes rêves, comme la mélodie ouverte des premiers...
Lire la suiteFeuillets N° 8
Mes nuits t’inscrivent en moi comme une mélodie ronde et tendre sous les doigts les volutes élastiques de tes seins jouent avec mes rêves Et la ligne de tes yeux À l’infini s’entremêle aux étoiles Mon sommeil se perd à l’ombre de tes reins dans la chaude...
Lire la suiteFeuillets N° 9
Je pense à toi comme un fruit de l’été que l’on cueille à l’arbre de vie, un fruit de soleil qui effleure les lèvres de son parfum de lumière et qui tendrement, laisse sa chaleur envahir la bouche, un fruit qui se découvre sur la langue, qui s’ouvre doucement...
Lire la suiteFeuillets N° 7
j’ai rêvé au plus profond des nuits chaudes et claires j’ai rêvé simplement de toi j’avais ton corps en temps au fond de mes yeux clos j’écoutais ton coeur tendre le silence et mon coeur soulevait le désir de toi comme un voile gonflé de temps j’ai rêvé...
Lire la suiteElle
A cette heure, enfin, je parviens au village. L’ombre gagne le jour. Un crachin triste enveloppe les quelques maisonnées bien closes, repliées dans le silence. J’arrête la voiture sur la place de l’église, face au portail, somptueusement travaillé comme...
Lire la suiteTerres étrangères
1 Plus loin, l’étang se mire au ciel d’hiver. Le silence imprime, l’amour mort. Marcher vers l’épuisement, Marcher comme pour taire l’abominable pression du coeur. Marcher vers la ligne infirme des cimes, comme pour tendre le regard, ultime attente. Ma...
Lire la suiteFragments
Les visages... ] accrochent à nos regards l’Histoire de ce Monde où la nuit est blanche. Le jour alors s’allonge jusqu’à la mer. Le sable et le ciel tissent la lumière. Le vent pousse l’écume, et la crête blanche des ondes brise la côte. Les masques portent...
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