1.3 Et puis ainsi Que les esprits se mélangent et se font quelques motsd’avenir et d’enviesau trait des stèles érigéesdu désir improbableMais c’est alors que les esprits palpitentet les ombres se lèventet les abris s’en vont, libres et dénués de peurau-delà...
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Mouvances 2
1.2 Terre ! Pauvre Terre disait-il et ramonant incessant défricheur de la Steppe écrasée et du cœur Gaïa ! Tu gis ainsi que les postures et les lacs ne sont plus bientôt Et pourtant voilà bien que les échos s’animent et que les "nornes" cousent L’ étoffe...
Lire la suiteMouvances
1.1 Il n’y a pas trop de silence enfin d’éterniser Quelques signes infimes de Terre qui soient attribués finalement Jouer de ces mots qui s’évertuent à plaire aux résonances interminables des échos de Mer Les lignes s’acheminent avec Labeur et les sentes...
Lire la suiteLignes de crête[s]-4
4 La rampe. Extrait du recueil " Voix unique ". 1ère partie. Le train peinait. La rampe était redoutable. Toute juste en sortie de gare. Un véritable défi pour le mécanicien et son chauffeur. La Mikado, pourtant réputée pour son fort couple au démarrage,...
Lire la suiteLignes de crête[S]-3
3 Il ne me semblait alors que l’issue seule et ultime s’inscrirait avec peine dans la lente ascension du tertre bien trop gardé. Les rencontres spirituelles ont toujours autour d’elles de menaçantes murailles. Comme si le profane avenant n’était que l’ennemi....
Lire la suiteLignes de crête[S] - 1
1 Enfin toucher à ce temps insolent l’affranchissant lettres restantes et boites improbables Et telles ainsi les portes, mais ouvraient-elles au jour d’après ? Les mots antérieurs voilent en délicatesse l’alternance et l’ennui et bien alors Qu’il se déchire...
Lire la suiteDes mots antérieurs IV
Les ombres stagnent au loin. L'hiver blanchit l'effroi. Les temps enfuis de la nonchalance des blés d'été. Les mots qui viennent de loin font T[a]ches. L'encre laisse toujours la trace de ses désirs. Il me semblerait que tout est loin. Tout et si peu...
Lire la suiteVoix unique : Martin
Martin habitait à cette époque un petit pavillon de banlieue. Dans une rue tranquille, jalonnée de tout son long de pavillons semblables. Ou presque. Les trottoirs bien propres et la Messe du dimanche matin. Le goûter des enfants au retour de l’école....
Lire la suiteDes mots antérieurs III
Le vent du soir. Le chant mélancolique. Le ciel changeant et la fraîcheur qui bruisse entre les feuilles. Les nuages qui sans fin et volonté, imaginent la nuit. C'est bien ainsi que j'écris ici. Et la radio anglaise qui me distille quelques musiques bien...
Lire la suiteDes mots antérieurs II
Je perçois parfois cette ombre improbable qui effleure ma solitude. Comme un poème, l'écho d'un chant, dont les mots désormais, auraient quitté le papier et fuient la voix. Devenue si fragile, si infime et secrète que l'écho mortifère et nauséeux d'un...
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