Quelques mots anciens, retrouvés 2 décembre écrire contre toute attente pour tromper le Temps juste pour le temps d'attendre juste pour se raconter encore écrire et dans le vent naissant de cette nuit guettée de veille comme si elle allait venir écrire...
Lire la suitefeuillets de l'apres
Feuillets N° 12
L’Homme, tel qu’en lui-même livré aux chiens de Mort Tel qu’en ta condition de bête l’Homme, agglutiné aux gibets de Vie pendant à la corne d’Abondance l’Homme, à l’origine encore sanguinolent d’Amour expurgé du silence à l’orifice du jour comme en aube...
Lire la suiteFeuillets N° 11
MATERNITéS à l’Alchimiste, 1. Mais que veut la vie ? Parfois, j'embrasse le soleil d’été, et parfois c'est la nuit qui se donne, telle un grand silence. Il faut être. Mais que veut le verbe ? Aimer, si l'on peut. Accomplir, et tout juste. Les mots ne...
Lire la suiteFeuillets N° 10
J’ai en coeur la ligne tendre esquissée, d’une source qui se découvre, pudique encore, juste jaillie des abysses de la terre, une source qui vient caresser mes yeux, Un souffle encore inconnu qui joue avec mes rêves, comme la mélodie ouverte des premiers...
Lire la suiteFeuillets N° 8
Mes nuits t’inscrivent en moi comme une mélodie ronde et tendre sous les doigts les volutes élastiques de tes seins jouent avec mes rêves Et la ligne de tes yeux À l’infini s’entremêle aux étoiles Mon sommeil se perd à l’ombre de tes reins dans la chaude...
Lire la suiteFeuillets N° 9
Je pense à toi comme un fruit de l’été que l’on cueille à l’arbre de vie, un fruit de soleil qui effleure les lèvres de son parfum de lumière et qui tendrement, laisse sa chaleur envahir la bouche, un fruit qui se découvre sur la langue, qui s’ouvre doucement...
Lire la suiteFeuillets N° 7
j’ai rêvé au plus profond des nuits chaudes et claires j’ai rêvé simplement de toi j’avais ton corps en temps au fond de mes yeux clos j’écoutais ton coeur tendre le silence et mon coeur soulevait le désir de toi comme un voile gonflé de temps j’ai rêvé...
Lire la suiteElle
A cette heure, enfin, je parviens au village. L’ombre gagne le jour. Un crachin triste enveloppe les quelques maisonnées bien closes, repliées dans le silence. J’arrête la voiture sur la place de l’église, face au portail, somptueusement travaillé comme...
Lire la suiteTerres étrangères
1 Plus loin, l’étang se mire au ciel d’hiver. Le silence imprime, l’amour mort. Marcher vers l’épuisement, Marcher comme pour taire l’abominable pression du coeur. Marcher vers la ligne infirme des cimes, comme pour tendre le regard, ultime attente. Ma...
Lire la suiteFragments
Les visages... ] accrochent à nos regards l’Histoire de ce Monde où la nuit est blanche. Le jour alors s’allonge jusqu’à la mer. Le sable et le ciel tissent la lumière. Le vent pousse l’écume, et la crête blanche des ondes brise la côte. Les masques portent...
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